Plus de deux ans après les attaques du 7 octobre 2023, Amnesty International publie ce 11 décembre un rapport accablant qui décrit, preuves à l’appui, des homicides délibérés de civils, des enlèvements massifs, des violences sexuelles, de la torture et la soustraction de corps vers Gaza. L’ONG conclut que ces actes constituent à la fois des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Aucun responsable n’a, à ce jour, été inquiété.
Mieux vaut tard que jamais : l’ONG internationale, après avoir accusé Israël de “génocide” et “d’apartheid” (ce qu’elle réitère dans son rapport sur le Hamas comme pour se dédouaner) reconnaît que le Hamas et d’autres groupes terroristes palestiniens ont bien commis le 7 octobre 2023 et les années suivantes des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.
Une enquête de deux ans, malgré les obstacles
L’enquête couvre la période allant du 7 octobre 2023 au 2 décembre 2025. Amnesty s’appuie sur plus de 350 vidéos et photos, 70 témoignages de rescapés, otages libérés, familles de victimes, médecins, psychologues et spécialistes médicolégaux.
Malgré l’absence de coopération des autorités israéliennes et la réticence de nombreux témoins traumatisés, l’organisation affirme avoir réuni des preuves suffisantes pour établir les responsabilités.
Amnesty rappelle ainsi : « Nous avons rassemblé de nombreux éléments probants qui étayent nos conclusions et permettent d’établir la chaîne des responsabilités. »
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