Ce vendredi après-midi, dans le tumulte politique qui paralyse Paris, Emmanuel Macron a réuni à l’Élysée les présidents de partis et chefs de groupes de l’Assemblée en prévision de la nomination, qu’on croit imminente, du prochain Premier ministre, dont certains bruits courent qu’il pourrait rester inchangé.
Un tapage médiatique s’est ensuivi à la nouvelle que le président a écarté du cénacle des décisions les ténors d’LFI et du RN (sous le prétexte, nous rapportons, que l’un et l’autre parti « a appelé à une dissolution »), cela induisant comme on pouvait l’attendre un vif émoi à Marine Le Pen qui, en prenant la parole publiquement, « s’afflige » devant ces inconséquences désastreuses pour le pays. De son côté, la porte-parole des Insoumis Mathilde Panot n’a pas battu moins froid au président qu’elle veut « faire partir » (nous comprenons qu’elle n’appelle donc pas, elle, contrairement à Marine Le Pen, à une dissolution mais à une présidentielle anticipée).
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