La police judiciaire fédérale a mené mardi matin une série de perquisitions à Bruges et à Bruxelles dans le cadre d’une vaste enquête du Parquet européen (EPPO) portant sur de possibles fraudes liées à un programme de formation financé par l’Union européenne. Trois personnes ont été privées de liberté, dont Federica Mogherini (photo), ancienne vice-présidente de la Commission européenne et actuelle rectrice du Collège d’Europe. L’information, révélée par De Standaard, L’Echo et Euractiv, a été confirmée par plusieurs sources judiciaires.
L’opération, menée par la police judiciaire fédérale de Flandre-occidentale, a visé plusieurs bâtiments du Collège d’Europe à Bruges, le siège du Service européen pour l’action extérieure (SEAE/EEAS) à Bruxelles, ainsi que les domiciles de plusieurs suspects. Selon la presse belge et européenne, la résidence privée de Federica Mogherini à Bruges a été perquisitionnée.
Avant ces interventions, l’EPPO avait demandé – et obtenu – la levée de l’immunité de plusieurs suspects. L’affaire est instruite par un juge d’instruction d’Ypres, avec l’appui de l’OLAF, l’Office européen de lutte antifraude.
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