Le directeur de la Vuelta, Javier Guillén (photo), a dénoncé lundi le chaos qui a marqué la dernière étape de l’épreuve à Madrid, interrompue par des manifestations pro-palestiniennes. « Je condamne ce qui s’est passé lors de la dernière étape. Les images parlent d’elles-mêmes. C’est totalement inacceptable », a-t-il déclaré.
Dimanche soir, des milliers de manifestants ont bloqué le passage du peloton à une cinquantaine de kilomètres de l’arrivée, forçant l’arrêt définitif de la course. Malgré une reprise momentanée derrière la voiture de direction, il a rapidement été décidé de ne pas poursuivre.
Dans le centre de Madrid, les protestataires ont envahi le parcours et forcé les barrières de sécurité, obligeant la police à intervenir avec charges et gaz lacrymogènes. Selon l’AFP, plus de 100.000 personnes ont participé à la mobilisation, transformant l’ultime étape de la Vuelta en véritable fiasco.
La Rédaction
(Photo : Thomas Coex / AFP)