Pour la spécialiste en musique classique du journal La Libre, le concours Reine Élisabeth fait rayonner la Belgique au niveau international, encore davantage qu’il y a vingt ans.
21News : Le concours Reine Élisabeth, cette année dédié au piano, aura-t-il encore été un grand succès populaire dans son édition 2025 ?
Martine Mergeay : Tout à fait. En tout cas, au regard du taux de remplissage des sièges disponibles lors des différentes épreuves, cela l’est. Il y a de cela vingt ans, beaucoup de sièges vides, justement, étaient à signaler lors des deux premiers tours, alors que cette année, tout était rempli, que cela soit pour le premier tour, la demi-finale, ou la finale. L’engouement du public était donc cette année tout à fait considérable, et le public lui-même, était, quant à lui, très varié. Il faut signaler aussi, et ce qui n’enlève rien, que l’organisation du Concours a fait de réels efforts pour amener sur place un public dit « non-habitué », par exemple, lors des demi-finales lors desquelles on jouait les concertos de Mozart.
21News : On aurait pu penser que la musique classique était justement, à un niveau générationnel, quelque peu en perte de vitesse. Cela n’est peut-être pas aussi simple que cela, finalement…
Abonnez-vous pour lire l'article en entier.
Apportez votre soutien à la rédaction de 21News en souscrivant à notre contenu premium.