Dans le grand bal de la promo perpétuelle, Benjamin Duhamel décroche un nouveau rond de serviette à France Inter, trois semaines à peine après avoir été intronisé pour l’interview politique de 7h50. Finalement, il ne se contentera pas d’un simple strapontin dans la matinale : le jeune trentenaire, déjà starisée à BFMTV, héritera d’un « rôle étendu » – comprenez : une visibilité à la hauteur de son ego.
L’idée de cumuler les antennes, façon super-héros de l’info, avait été envisagée (et acceptée par BFMTV), mais Radio France, où l’on cultive encore l’apparence du service public, a gentiment signifié que non, tout de même, il fallait choisir. Duhamel, tel un jeune Icare des plateaux, a tranché : cap sur la radio nationale, en laissant derrière lui ses heures de gloire télévisuelle dans « Tout le monde veut savoir ». Tout le monde voulait savoir, en effet… s’il allait finir par lâcher l’info en continu.
Cerise sur le micro : pendant qu’on lui déroulait le tapis rouge, BFMTV, tout en jurant fidélité, négociait en douce avec Léa Salamé pour lui refiler une case… qui empiétait pile sur celle de Duhamel. Rien de personnel bien sûr. Tout ça se fait dans la bienveillance et le respect des talents, comme toujours dans le petit monde feutré du journalisme parisien.
Mais qu’on se rassure : « il ne part pas fâché de BFM », assure un ancien collègue. Bien sûr que non. Dans cette cour-là, on ne claque pas les portes. On les laisse grandes ouvertes pour mieux revenir à la prochaine promotion.
Une dernière chose : Benjamain Duhamel est le fils de Patrice Duhamel, ancien directeur général de France Télévisions, et de la journaliste Nathalie Saint‑Cricq et neveu d’Alain Duhamel.
La rédaction
(Photo by JOEL SAGET / AFP)
