Dans un climat sécuritaire de plus en plus tendu dans la capitale – comme en témoignent les avertissements du procureur du Roi Julien Moinil – ainsi que les fusillades de ces derniers jours, nos confrères de La Libre ont recueilli le témoignage d’un policier de la zone Bruxelles-Ouest, qui s’est épanché sur ses vingt années de carrière. Morceaux choisis.
« Pendant mes 15 premières années à la police, les coups de feu sont restés relativement rares », se souvient-il. « Désormais, ils sont très fréquents. Cela change quand même pas mal les choses (…). La charge de travail a énormément augmenté, parce qu’une fusillade monopolise beaucoup de personnel et demande énormément de temps d’intervention ».
La problématique des coups de feu, et des individus qui en sont à la source, ne facilite pas le travail… ni le moral : « Le gilet pare-balles, on sait que ce n’est pas la panacée face aux armes de guerre, comme les kalachnikovs, qui sont utilisées par ces jeunes… Il faut donc veiller à ne pas se mettre en danger inutilement. Mais il faut faire le travail… »
« L’appât du gain guide ces gens. Ils n’ont plus de limites, il n’y a plus de garde-fou ».
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