La Cour des comptes a ravivé les inquiétudes quant à l’évolution de la dette wallonne, qui pourrait atteindre 32,8 milliards d’euros fin 2026 et grimper jusqu’à 37,6 milliards en 2029. Ces chiffres ont donné le ton d’une semaine budgétaire tendue au parlement régional, où la majorité MR-Les Engagés assume sa stratégie tandis que l’opposition pointe de graves manquements.
En commission, le ministre-président Adrien Dolimont (MR, photo) a rappelé les paramètres fixés pour le budget 2026. Le gouvernement entend limiter à 3,3 milliards d’euros les montants empruntables sur les marchés, réaliser 270 millions d’euros d’efforts structurels supplémentaires et maintenir le déficit SEC autour de 2,015 milliards. Dolimont a insisté sur la discipline nécessaire pour redresser les comptes publics, affirmant que l’argent public « n’est pas de l’argent magique » et que la Wallonie doit impérativement revenir à l’équilibre en 2029 afin d’éviter des mesures plus sévères imposées de l’extérieur.
Face aux critiques de l’opposition sur un prétendu retard dans la transmission des documents budgétaires, le ministre-président a tenu à être catégorique : tous les délais ont été respectés. Il a souligné que certains documents avaient même été mis en ligne plus tôt que prévu et que si les délais n’avaient pas été respectés, le gouvernement aurait dû activer la procédure d’urgence, ce qui n’a pas été le cas. Dolimont a également rectifié les chiffres avancés par les partis adverses en rappelant que la trajectoire budgétaire prévoit 880 millions d’euros d’efforts structurels d’ici 2029, et non 2,050 milliards comme le prétendent certains députés.
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