Dans les 500 pages de Réconciliation, ses mémoires qui paraîtront le 3 décembre prochain, l’ancien Roi d’Espagne Juan Carlos, 87 ans, revient sur ses relations familiales, reconnaît « l’erreur » d’avoir accepté des millions d’euros – notamment de l’Arabie saoudite – mais choque surtout par les propos élogieux qu’il adresse au dictateur Francisco Franco.
Parmi les extraits déjà dévoilés, Juan Carlos affirme avoir « respecté énormément » Franco, dont il dit « apprécier l’intelligence et le sens politique ». Des mots qui heurtent la mémoire d’un régime responsable d’exécutions massives, de prisons politiques et d’une censure implacable.
Interrogé par El País, le Premier ministre socialiste espagnol Pedro Sánchez – qui assure ne pas avoir lu l’ouvrage – a ironisé : « Ce ne sera pas un livre que je recommande pour Noël. » Et de rappeler que « la démocratie n’est pas tombée du ciel : elle vient du combat du peuple espagnol ».
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