Dans une analyse publiée par The Conversation le 24 novembre 2025, la politologue Hanieh Ziaei, chercheuse en résidence au CÉRIUM (Université de Montréal), explique comment le régime iranien est parvenu à convertir la guerre des douze jours – pourtant marquée par des frappes israéliennes précises sur des sites sensibles – en victoire politique et symbolique.
Le conflit avait éclaté dans la nuit du 12 au 13 juin, lorsqu’Israël a ciblé plusieurs infrastructures militaires et scientifiques iraniennes. Malgré l’ampleur des dégâts, Téhéran a rapidement orienté le récit interne vers une propagande mêlant victimisation et nationalisme, observe Ziaei. Les médias d’État ont présenté Israël et les États-Unis comme les agresseurs historiques d’un Iran « assiégé mais résistant ». La survie du pays est ainsi érigée en victoire, indépendamment des pertes subies.
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