Ancienne ministre de la Culture, passée par Génération.s avant de rejoindre Place publique, Aurélie Filippetti (photo) a livré une prise de position sans ambiguïté sur la laïcité et la place de l’islam dans le débat français. Dans une intervention récente, elle s’est élevée contre ce qu’elle considère comme une tentation contemporaine : accorder à l’islam un traitement particulier au nom de la lutte contre les discriminations.
Pour Aurélie Filippetti, il faut revenir à l’esprit fondateur de la loi de 1905. La séparation des Églises et de l’État s’inscrivait, rappelle-t-elle, dans la grande tradition des Lumières et visait l’émancipation de l’individu face à des institutions religieuses perçues comme des structures d’oppression. « Toutes les religions, sans exception, imposent une doctrine à leurs fidèles et ont vocation à l’étendre à l’ensemble de la société si celle-ci ne fixe pas de limites claires », soutient-elle.
Abonnez-vous pour lire l'article en entier.
Apportez votre soutien à la rédaction de 21News en souscrivant à notre contenu premium.