Le chancelier allemand Friedrich Merz (photo) aurait déposé 5.000 plaintes pénales contre des personnes qui l’avaient insulté en ligne. Pour cela, il aurait fait appel à une société privée appelée So Done, chargée de traquer activement les critiques visant Merz. L’objectif était de récupérer des frais et des intérêts pour d’éventuels dommages moraux.
Qu’y a-t-il de vrai dans cette histoire croustillante, relayée notamment par l’hebdomadaire allemand Focus et par Breitbart ? Il apparaît en tout cas exact qu’un cabinet d’avocats et qu’une société appelée So Done sont à l’origine de près de 5.000 plaintes pénales. So Done est une entreprise spécialisée dans la surveillance d’Internet pour le compte de clients. Elle a été fondée par l’ancien politicien libéral et avocat Alexander Brockmeier (FDP, parti libéral-démocrate).
So Done scanne les réseaux sociaux à la recherche de discours haineux et de commentaires injurieux. Elle fournit ce service gratuitement, mais lorsqu’une plainte pénale est déposée, elle réclame la moitié des amendes et intérêts. Ce modèle économique est possible en raison de la sévérité des lois allemandes sur les insultes.
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