À partir du 1er septembre, les étudiants étrangers majeurs – européens ou non – dont la présence en Belgique repose uniquement sur un séjour temporaire à des fins d’études, ne pourront plus bénéficier des allocations familiales bruxelloises. L’ordonnance, portée par Benjamin Dalle (CD&V, photo) et co-signée par Pascal Smet (Vooruit) et Sadik Köksal (MR), a été adoptée vendredi au Parlement bruxellois avec les voix du MR, des Engagés, de Groen, de la N-VA, d’Open VLD, du CD&V et de Vooruit. Le PS et Ecolo se sont abstenus. Le PTB et Team Fouad Ahidar ont voté contre.
La mesure concerne également les étrangers qui suivent une formation professionnelle, effectuent du volontariat ou travaillent comme jeunes au pair. Les droits acquis restent toutefois garantis. L’objectif est double : éviter un « effet d’appel » vers Bruxelles et assurer la viabilité financière du système. Selon Iriscare, l’économie atteindra 700.000 euros dès 2025 et 17,8 millions d’euros à l’horizon 2030. Une première coupe post-électorale, que Benjamin Dalle justifie par « la nécessité de protéger le système bruxellois d’allocations familiales pour les familles de la région ».
La Rédaction
(Photo Belgaimage : Benjamin Dalle, député CD&V au parlement bruxellois)