Dans une capsule sur Instagram, Reza Pahlavi, qui avait 19 ans au moment de la chute de son père, le Shah d’Iran et la révolution khomeyniste, appelle ses compatriotes à se soulever contre un régime « moribond ».
Il y a trois jours, Pahlavi déclarait :
« La République islamique et ses dirigeants incompétents et criminels, ont conduit l’Iran à la guerre et sont responsables de la situation actuelle. Après des décennies de corruption, d’incompétence et d’intimidation, ce régime est à son État le plus fragile, le plus faible, mais le briser en fin de compte n’est possible que par la main puissante de la grande nation iranienne. L’Iran vous appartient et le récupérer est aussi entre vos mains. Toutes vos désobéissances, y compris ne pas aller au travail, ne pas travailler, rester tard peuvent être un coût efficace pour le corps usé du régime. Ensemble, nous vaincrons. Je dis aux militaires, policiers et forces de sécurité : quitter le régime et rejoignez le peuple. En votre nom, je dis à la communauté mondiale, au lieu de combattre avec le régime islamique, soutenez le peuple iranien.
Vive l’Iran !
Vive la nation iranienne ! »
Mardi, il réitérait, allant encore plus loin : « Il suffit maintenant d’un soulèvement national pour mettre fin à ce cauchemar une fois pour toutes. Nous voyons des éléments au sein du régime qui parlent déjà de défections, ils entrent en contact avec nous. Nous voyons un dirigeant qui se cache maintenant dans un bunker comme un rat. La république islamique est en train de s’effondrer. Quand cela arrivera, nous avons un plan pour faire de ce pays la démocratie que le peuple iranien mérite. »
M. Pahlavi pourrait-il être cet élément stabilisateur qui manqua à l’Irak et à la Libye après la chute respective de Saddam Hussein et Mouammar Khadafi ?
« l’Iran ne sombrera pas dans la guerre civile ou le chaos. J’ai un projet pour les cent premiers jours après la chute. »
La Rédaction
(Photo : capture d’écran Instagram)