Le numéro un mondial du luxe a surpris les investisseurs en annonçant, mardi soir, un troisième trimestre meilleur qu’attendu. Après plusieurs mois de repli, LVMH signe une croissance organique d’1 %, confirmant un redressement de ses ventes en Chine et une amélioration séquentielle dans l’ensemble de ses divisions. Mercredi matin, la Bourse de Paris s’est enflammée : le titre s’est envolé de plus de 12 %, dopant à son tour le CAC 40, qui repassait au-dessus des 8 000 points.
Un rebond très attendu
De juillet à septembre, le chiffre d’affaires du groupe s’établit à 18,3 milliards d’euros, en hausse d’1 % à taux de change constant, mais en repli de 4 % en données publiées, l’effet de change ayant pesé sur les ventes en Europe. Ce sursaut met fin à deux trimestres consécutifs de recul et redonne de la visibilité à un secteur chahuté depuis le début de l’année.
LVMH, qui chapeaute plus de 70 marques – de Louis Vuitton, Dior et Fendi à Moët & Chandon, Tiffany, Sephora ou Bulgari – voit ses activités repartir presque partout. Seule la division mode et maroquinerie, pilier du groupe, reste en léger repli (-2 %), mais elle fait bien mieux qu’attendu : les analystes tablaient sur une baisse d’environ 4 %. Selon la directrice financière Cécile Cabanis, l’amélioration provient avant tout d’une reprise des volumes et du trafic, et non d’un effet prix.
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