Interrogée par Sudinfo sur l’impact de la crise du Covid sur sa trajectoire politique, Sophie Wilmès (photo) reconnaît une évidence, tout en refusant toute forme de triomphalisme. « Je suis devenue Première ministre avant la crise du Covid », rappelle-t-elle, soulignant que cette fonction implique mécaniquement une exposition médiatique accrue par rapport à un mandat local. La pandémie a toutefois placé le Premier ministre et plusieurs ministres « en première ligne », suscitant un regain d’attention de la population.
Pour autant, l’ancienne cheffe du gouvernement se montre mal à l’aise avec l’idée que cette crise aurait pu « l’aider » politiquement. « Si je pouvais choisir, je préférerais mille fois être inconnue médiatiquement et que nous n’ayons pas dû vivre cela », affirme-t-elle. Elle concède néanmoins que la crise a eu « une influence » sur sa notoriété.
Questionnée ensuite sur la stratégie très médiatique et clivante de Georges-Louis Bouchez, Sophie Wilmès adopte un ton mesuré mais sans ambiguïté. Elle reconnaît des styles et des approches « très différents » entre le président du MR et elle-même. Si elle dit partager avec lui certaines convergences, notamment sur le plan socio-économique, elle admet aussi des désaccords de fond.
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