L’acteur britannique Jude Law endosse le rôle de Vladimir Poutine dans The Wizzard of the Kremlin, présenté dimanche en avant-première à la Mostra de Venise. C’est la première fois qu’une star de son envergure prête ses traits au président russe.
Interrogé en conférence de presse, Law, 52 ans, a assuré ne craindre aucune répercussion du Kremlin : « J’espère ne pas être naïf, mais je n’ai redouté aucune conséquence. » Il a salué la vision du réalisateur Olivier Assayas et un scénario « intelligent et nuancé », loin de toute provocation gratuite.
Pour préparer le rôle, il a visionné des heures d’archives, soulignant la difficulté de percer un personnage au visage public très contrôlé. Il a même appris le judo. Mais le comédien insiste : il ne s’agit pas d’une imitation mais d’une incarnation « crédible, aidée par une bonne perruque ».
Adapté du best-seller de Giuliano da Empoli, le film retrace surtout le destin de Vadim Baranov, conseiller fictif et intime de Poutine. Le Kremlin a réagi par la voix de son porte-parole Dmitri Peskov : « Poutine est l’un des leaders les plus brillants et expérimentés au monde. Il est normal qu’il suscite autant d’intérêt. »
La Rédaction
(Photo : Tiziana Fabi / AFP)
