Le parquet de Perpignan indique que le gérant d’un parc de loisirs a été placé en garde à vue pour « discrimination fondée sur la religion » après avoir refusé l’accès de son parc à un large groupe d’enfants et d’adolescents israéliens.
L’homme a invoqué un « impératif lié des à des ‘convictions personnelles », pour avoir interdit l’accès à son parc à 150 jeunes vacanciers issus de l’Etat hébreu, et ceci alors « qu’une réservation avait été faite de longue date » , indique le parquet.
Inconnu des services de justice, l’homme, âgé de 52 ans, a été placé en garde à vue pour « discrimination fondée sur la religion dans le cadre de l’offre ou de la fourniture d’un bien ou d’un service », a encore fait savoir le parquet. Ce délit est puni d’une peine maximale de trois ans d’emprisonnement.
Le groupe de vacanciers israéliens, « a modifié son planning (et s’est rendu sur un autre site) sans le moindre incident », a indiqué France 3.
Maxence Dozin
(Photo Hans Lucas via AFP)