Les grandes écoles de commerce françaises ont basculé. Longtemps vitrines de l’excellence académique, du management et de la compétitivité internationale, elles consacrent désormais une part massive de leurs enseignements à l’écologie – au point, selon une note du CERU publiée en ce début du mois de décembre 2025, “d’en faire la matrice idéologique dominante de tout leur cursus”. “Un virage profond, structurant, et lourd de conséquences pour la formation des futures élites économiques”, affirme le CERU.
Dès la première année, l’étudiant de business school est plongé dans un environnement pédagogique entièrement réorganisé autour de l’urgence climatique. La Fresque du climat, atelier émotionnel créé par Cédric Ringenbach, est devenue un passage obligé dans toutes les grandes écoles. HEC, ESSEC, EM Lyon, EDHEC : toutes imposent également le Sustainability Literacy Test (Sulitest), présenté comme le « TOEFL du développement durable », et soutenu par l’UNESCO.
La note relève qu’au moins une centaine d’heures de cours consacrés à la transition écologique rythment désormais le parcours Grande École. Un volume qui ne peut, selon l’auteure, que se faire au détriment des disciplines fondamentales : finance, stratégie, management, marketing ou encore ressources humaines.
Abonnez-vous pour lire l'article en entier.
Apportez votre soutien à la rédaction de 21News en souscrivant à notre contenu premium.