Au contraire du tournoi organisé voici trois ans au Qatar, les prix des tickets permettant d’assister aux matches de la prochaine Coupe du monde organisée cet été aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique se sont envolés. Pour qui désire suivre les matches des Diables rouges jusqu’à une hypothétique finale, il faudra compter près de 10.000 euros. Une somme insensée par rapport aux prix fixés lors des précédents tournois.
La FIFA, organisatrice de la Coupe du Monde 2026, a dévoilé hier les détails de la vente des tickets des matches du tournoi de football estival, organisé sur le continent nord-américain et au Mexique. L’organisation est confrontée à une vague de mécontentement populaire, et pas sans raison : les prix des tickets les plus abordables sont ainsi en augmentation d’un facteur de 1 à 5 par rapport à la dernière Coupe du Monde organisée au Qatar. L’édition 2026 sera donc la tournoi le plus cher jamais organisé pour le public.
Jusqu’ici, il était impossible de savoir où joueraient les Diables Rouges. Désormais, le tirage au sort est connu (les Belges joueront contre l’Egypte, l’Iran et la Nouvelle-Zélande), et l’on sait où l’équipe nationale jouera ses matches de poule : à Seattle, Los Angeles et Vancouver. Les tarifs des tickets des matches de l’équipe nationale belge sont en effet particulièrement rédhibitoires. Alors qu’à la Coupe du Monde organisée au Qatar, les sésames les moins chers s’échangeaient à une soixantaine d’euros, les places commencent pour l’édition 2026 à 155 euros, et grimpent à 430 pour les meilleurs catégories. À partir des quarts de finale, impossible d’entrer dans un stade pour moins de 688 euros. La finale atteint des sommets : 3.600 euros pour les pires sièges, jusqu’à 7.465 euros pour les meilleurs.
Suivre tous les matchs des Diables jusqu’en finale coûterait au minimum 5.957 euros (catégorie 3), et jusqu’à 14.104 euros en catégorie 1.
La FIFA demande en outre aux fans de payer l’intégralité des billets dès début 2026, même si leur équipe est éliminée plus tôt. Les tickets inutilisés sont remboursés… moins 8 euros de frais.
Maxence Dozin
(xEibner-Pressefoto/Memmlerx EP_MMR)
