La cas de Fleurus, où la Collège a officieusement accepté la décision de l’autorité de tutelle, pourrait pousser d’autres communes wallonnes à emboîter le pas.
En décembre, Nicolas Dieudonné, jeune conseiller communal MR de Fleurus se filme pendant le conseil alors en cours, ceci pour se faire aimablement rappeler à l’ordre par le bourgmestre Loïc D’Haeyer (PS). En conséquence, fin janvier, le parti libéral local demande à une personne extérieure au Conseil de filmer ses interventions, ce que le Collège refuse, accusant, selon M. Dieudonné, le MR de vouloir « faire de la propagande ». Le parti libéral local saisit alors l’autorité de tutelle.
« Une nécessité de plus de transparence démocratique »
L’autorité de tutelle a estimé le 19 mais, en substance, que les citoyens devaient pouvoir capter les séances. Par la suite, le Collège des échevins se plie à cette nouvelle donne, sur la forme, autorisant donc une captation de facto des débats. La section locale du MR plaide de son côté pour que « l’ensemble des séances soit filmée et diffusée de manière neutre par la Ville », à l’instar de ce qui se fait dans d’autres communes. D’après Nicolas Dieudonné, le Collège a dit « étudier la (question) ».
Comme l’estime le jeune conseiller communal MR, « ce débat touche d’autres communes, (comme Colfontaine et Châtelet) et (appelle à) plus de transparence démocratique » et rappelle que « l’objectif derrière ce dossier n’est pas d’ennuyer la majorité mais (bien de) rendre accessible le conseil communal (au grand public), (« sans faire quelque propagande que ce soit) ».
Maxence Dozin
(Photo Belgaimage)