Les signalements de corruption ou d’ingérence au sein de la police judiciaire fédérale restent trop fréquemment sans suite, dénonce l’ACV Politie. Le syndicat policier réagit à la publication, ce week-end, d’un rapport interne dont les conclusions ont été révélées par plusieurs médias. « Le véritable scandale n’est pas le signalement lui-même, mais le silence qui l’entoure », résume l’organisation syndicale.
Selon ce document, près de la moitié des enquêteurs fédéraux ayant participé à l’enquête interne disent être préoccupés par des influences, des pressions ou des mensonges visant à orienter certaines affaires dans une direction déterminée. Un répondant sur trois affirme avoir déjà été confronté personnellement à des faits de corruption ou d’ingérence.
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