Dans un papier exclusif, Sudinfo écrit : « Une alerte rouge a été déclenchée au sein de la commission de contrôle des dépenses électorales. DéFI, le parti amarante autrefois influent, serait aujourd’hui dans l’antichambre de la faillite. Entre dotations réduites, licenciements, et un siège potentiellement à vendre, la situation semble critique. » DéFI considère l’info comme diffamatoire, sans nier que la situation financière du parti n’est pas rose.
Ce mardi, Raymond Molle, expert auprès de la Chambre, a tiré la sonnette d’alarme, révélant un état financier catastrophique, résume SudInfo. Selon ses déclarations, le réviseur d’entreprise a alerté le tribunal de l’insolvabilité de DéFI, exigeant un plan de redressement. Les dettes du parti représenteraient jusqu’à 70 % de son patrimoine, et ses charges sociales et fiscales suscitent de vives inquiétudes.
À cette crise financière s’ajoute une crise politique interne, marquée par des départs en série et des tensions croissantes. La présidente Sophie Rohonyi, muette face à la presse, doit désormais composer avec une dotation réduite de 250 000 euros et des ressources humaines décimées. Un groupe de travail parlementaire va être formé pour examiner cette situation sans précédent.
Alors que le spectre de la faillite plane, DéFI, autrefois fer de lance du paysage politique bruxellois, est en quête de survie. Le quotidien pose la question : L’ex FDF saura-t-il relever ce défi colossal ou sombrera-t-il dans l’oubli ?
Sur X, Sophie Rohonyi dément que la situation soit si catastrophique et envisage d’attaquer SudInfo pour diffamation. Un communiqué de presse doit paraître le 17 janvier au matin.
A.G.
(Photo Belgaimage : NICOLAS MAETERLINCK)
